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The Cat

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.25/5

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17 critiques: 3.32/5



Sonatine 4 Quand le nanar devient mémorable ...
Ordell Robbie 0 Nanar cultissime
Junta 0.5 Le film le plus raté d’Hong-Kong ?
François 0.5 Le sommet de la série Z, avec un scénario auquel vous n'auriez jamais pensé... ...
drélium 4 Wisely & flying cat Vs The killer from outer space
Anel 3.5
Alain 3.25
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Quand le nanar devient mémorable ...

The Cat n'est rien d'autre qu'une expérience cinématographique qu'on n'est pas prêt d'oublier, enfin si mais pas sans difficulté. Le duel du matou (parfois en mode peluche parfois véritable) contre le molosse (bien réel lui et même plutôt agressif) restera dans nos mémoires aussi longtemps que notre bonne vieille raison le supportera. Me concernant, j'ai vu, je supporte et je cautionne. Tous à vos bouteilles et que le meilleur des deux gagnent.

13 août 2002
par Sonatine




Nanar cultissime

The Cat met énormément de temps pour passer de mauvaise copie du cinéma d'Argento sans mise en scène ni personnages dignes de ce nom à un sublime nanar de série Z. Durant les 40 premières minutes, on a très peu d'éléments ringardo-délirants: le vin très corrosif, Waise Lee s'appelant Wisely (sic), le dialogue entre Wisely et sa femme et son "Napoléon dormait 3 heures par nuit, il devait déjà penser à 1997", les gros plans sur la transpiration du couple durant cette scène, le chien traversant le mur. Mais dès l'arrivée d'un Rambo alien, the Cat trouve sa vitesse de croisière: à 800 à l'heure droit dans le mur de la nullité hallucinante. Il faut voir la machine à tuer (dont l'appartenance à une autre planète est symbolisée par ses yeux jaunes, une idée digne d'Ed Wood) refuser une à une les armes proposées par la mafia sous prétexte d'une vitesse de mitraillage insuffisante. Il faut le voir aussi vider tout son chargeur sur une bibliothèque. Les effets spciaux relatifs au blob et au "recollage" du chat et de sa queue coupée valent le détour de meme que l'utilisation de bouteilles de vin comme cocktails molotov. Et au vu de son jeu qui donne l'impression qu'il passe en touriste sur le tournage, les prestations wooiennes de Waise Lee prennent une plus grande saveur.

Mais surtout dans the Cat il y a un chat. Et sa combinaison avec un chien va donner lieu à une séquence martiale de pure anthologie sublimement chorégraphiée par Philip Kwok (la vision de the Cat est conseillée pour ceux qui ont aimé Le Pacte des Loups). Un chien et un chat qui virevoltent dans les airs, se mordent, luttent avec la fougue de véritables artistes martiaux, se frottent aux lignes de haute tension, utilisent tous les objets en leur possession dans une décharge publique pour se battre. Et cette scène à effet d'hilarité ininterrompue garanti se conclut par Wisely mort de peur coupant la queue du chat en la coinçant dans une malle de voiture. Rien que pour cette scène le film vaut la peine d'etre vu.

Outre d'avoir donné des classiques au cinéma mondial par l'entremise des John Woo, Tsui Hark et Wong Kar Wai, Hong Kong peut aussi se vanter d'avoir pondu l'un des plus grands nanars de l'histoire du cinéma, une excroissance monstrueuse digne de rivaliser avec Plan 9 from Outer Space du grand (?) Ed Wood. The Cat est aussi culte que nul. Et il est très nul...



18 juin 2002
par Ordell Robbie




Le film le plus raté d’Hong-Kong ?

C’est le film d’HK le plus raté qu’il m’ait été donné de voir, et pourtant j’ai pris un malin plaisir à le regarder. L’histoire est abracadabrantesque (pour ne pas dire ridicule), un chat extraterrestre veut repartir sur sa planète ; avant cela, il devra d’abord affronter un chien un tantinet nerveux et un vieux blob dégoulinant.

On peut s'interroger si les acteurs ont lu le scénario avant de s’engager ou juste vu leur cachet, en tout cas, on retrouve Waise LEE Chi-Hung dans le rôle du narrateur. Philip KWOK Chun-Fung, qui chorégraphie les scènes d’action, s’amuse en prenant une place dans le casting. Mais arrêtons de parler des interprètes humains, occupons-nous plutôt des animaux. J’ai réussi à différencier trois chats différents (sans compter les peluches) durant le film : un touffu, un au poil plus court et un avec du blanc sous le menton ; ils auraient au moins pu faire en sorte que les chats se ressemblent en plus de leur couleur noire… Le chien n’a rien de spécial, sauf sa première apparition, où nous avons droit à un magnifique animal en carton pâte.

La première moitié du long métrage est la plus marrante, avec comme point culminant l’affrontement entre le chat et le chien. Par contre, une fois que le blob arrive au premier plan, ça devient plus crade.

The Cat est rempli de ratage, parfois totalement assumé (la trace du chat qui est passé par la fenêtre), parfois pas fait exprès du tout (le briquet qui éclaire comme une lampe de poche). Ma scène préférée, après le combat des animaux, est cette séquence onirique totalement foirée où le chat regarde sa maîtresse qui vole, et la caméra oscille entre elle et sa bestiole. A mourir de rire !

Ce n’est même plus au dixième degré qu’il faut prendre The Cat, ce film est unique. On croirait que ce long métrage a au moins 20 ans, mais que nenni, il a à peine plus de 10 ans. Faites attention, je pensais qu’en le visionnant avec des ami(e)s on rigolerait tous en cœur, cependant ils ont plus rigolé de moi qui ai osé amener ce film que du film lui-même (pourtant ils étaient prévenus que c’était mauvais).

Personnellement, mis à part la fin peu appétissante et un peu longue, j’ai adoré. The Cat est raté à TOUS les niveaux et c’est ça qui est grand, en plus j’adore les chats alors…



24 février 2002
par Junta




Le sommet de la série Z, avec un scénario auquel vous n'auriez jamais pensé... On en a rêvé, ils l'ont fait !

Quel regard pénétrant !Dans la série "je sais pas ce qu'il a pris, mais je veux la même chose", je vous demande Nam Lai-Choi, qui parvient à mixer Babe avec Terminator et The Blob pour une série Z pas si fauchée que ça.

Mais si les moyens du film le classent définitivement parmi les séries B HKgaise (les effets spéciaux ne sont pas honteux parfois, et la photo est correcte), le scénario lui permet de descendre dans le classement alphabétique jusqu'à la dernière lettre. Il est, il est vrai, bien aidé par une réalisation de grande qualité qui rappelle parfois celle de Lo Wei dans son utilisation subtile des zooms avant.

Le film mélange tous les genres qui font les grandes séries Z : scénario d'un autre monde, de la violence, de l'horreur et du sexe (avec quelques plans fabuleux de transpiration sur le corps de la copine de Wisely). Et ils possèdent les quelques scènes cultes nécessaires, notamment l'affrontement entre le général et un chien, avec étranglement, écrasement contre pare-choc, électrocution, et souplesse arrière. Rien que pour cette scène, il faut voir le film.

Gaaaarde à vous !On se demande comment le pauvre Waise Lee (Le Syndicat du Crime, Une Balle dans la Tête, The Big Heat tout de même...) a atterri dans cette production hallucinée. On reconnaît aussi d'autres seconds rôles de films potables. Et comme les effets spéciaux sont parfois corrects pour un film de cette époque (j'ai dit corrects, pas fabuleux), on comprend vite que Mr Nam a réussi à trouver facilement des ronds pour financer ce scénario. La question est "comment est-ce possible ?". Tentons d'y répondre.

La bonne volonté, le sérieux et le professionnalisme de Nam ont peut-être convaincu les investisseurs qu'il y avait un potentiel dramatique et commercial dans ce film délirant. Bof.

Les investisseurs ont décidé de miser sur la curiosité des spectateurs, prêts à payer pour voir un chat combattre un chien (une très grande scène mixant prise de vue réelle, marionnettes et animations image par image). Je ne sais tout de même pas si je paierais 30 balles pour ça en salle...

Paye ta grenade !Enfin, les investisseurs sont gentils et ont décidé de payer une bonne partie de rigolade à leurs équipes techniques. Il est évident qu'un tel tournage doit plus relever de la poilade que d'une odyssée artistique. De plus, Nam Lai Choi étant connu comme un des fer de lance de la série Z, le film gagnera sûrement à devenir culte auprès des afficionados. Cela me semble la solution la plus probable.

Donc à toi amateur de film débile et halluciné, d'effets spéciaux très spéciaux, de chat qui vole et de blob de quatre mètres de haut, je pense que l'acquisition de ce film te satisfera pleinement. N'oublie surtout pas de le regarder avec une dizaine de potes, la soirée est réussie à coup sûr...



22 octobre 2000
par François




Wisely & flying cat Vs The killer from outer space

premier clash entre bêtes

Parfaitement culte et indispensable, puissance Z à son paroxisme, Nam Lai Choi n'a pas fini de m'étonner et plus directement de me conquérir. Après le kung-fu façon Hokuto de Story of Ricky, voici donc un mix du Blob, de Commando, de Turner & Hooch, d'un film avec un chat qui se bat (si vous en connaissez), le tout relevé d'une touche de Men in Black et enveloppé par un réalisateur très mauvais mais qui a très faim et très envie de mixer tout cela avec du goooooooore...

Quelques bonnes longueurs indigestes gâchent pas mal la chose fort malheureusement, mais pas mal de scènes valent à elles seules une place d'honneur dans le panthéon du Z !

On se demande comment il est possible de pondre un scénario aussi halluciné et pourtant, on parvient à se mettre dedans, à rentrer dans l'ambiance, tant Nam Lai-Choi semble croire de bout en bout à son bébé tel "Ed Wood" et son "Plan 9 from outer Space".

Tout y est rafistolé de brics et de brocs et d'incohérences savoureuses mais, tout comme Robert Tai pour le kung-fu, la différence vient du réalisateur lui-même qui y croit dur comme fer, donne tout ce qu'il a et ça se voit. Son enthousiasme et son insouciance des limites (du bon goût) suffisent à provoquer le sourire et l'admiration voués aux doux dingues.

Côté technique, les moyens ne sont pas si ridicules (parfois). Même si la touche Z est énorme, la photo n'est pas mauvaise lors des ambiances sensées terrifiantes, la caméra est un objet de l'espace, elle-aussi, qui produit quelques zooms et balayages pour le moins bizarres et les SFX sont un régal gore et bis qui valent bien n'importe quel Troma, particulièrement lors des attaques du champignon blob géant qui liquéfie tout ce qui bouge autour de lui.

Tout comme Story of Ricky, c'est profondément nul mais il faut absolument le voir. Beaucoup de scènes valent le coup d'oeil, et bien entendu, La scène de combat "chat contre chien" est unique en son genre et tordue comme il faut, tout droit sortie d'un esprit certainement bien atteint.

La scène finale, pire encore que le reste, est un parfait remix fauché de la scène finale de Ghostbusters 2 lorsque le slime recouvre le musée en entier. Ici, on a droit à des gants en latex recouverts de purée rose qui s'agitent et se tordent dans tous les sens en collage avec Waise Lee et la princesse stelllaire qui s'interpellent (mais qu'est-ce qu'on fait là ?!) pour finir sur un monstre informe bigleux et plus hideux qu'un Goblins (le jouet) : hallucinant de nullité.

Au passage, dans le musée, Waise Lee et Kuo Chui discutent dans un décor très propre alors que la caméra est simplement crade, parsemée de buée et de gouttes de saleté. Trop pressé de filmer, Nam Lai Choi ne s'attarde pas à nettoyer ses objectifs, tout cela c'est du détail peu important..... Le Ed Wood chinois à la puissance gore, ce type est un dieu.

19 novembre 2003
par drélium


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